Le titre peut laisser perplexe et peut s’apparenter à une fable de Lafontaine (s’apparente juste, parce que je ne suis en aucun poète ou un écrivain … 🙂 ) mais pendant mon séjour à Souston j’ai recueilli un oisillon qui était tombé de son nid qui se trouvait au-dessus des sanitaires du camping.

Le pauvre, il était effrayé et ne se laissait par faire, j’ai réussi néanmoins à le recueillir dans ma tente et j’ai tenté de le nourrir avec ce que j’avais sous la main mais a priori les petits pains au lait ne font pas partie de son régime alimentaire :|. Je l’ai installé sur une serviette de plage et il passa la nuit au chaud. Le lendemain matin, au réveil je découvris que le petit chenapan avait fait ses besoins partout sur ma belle serviette de plage toute neuve :/, c’est très ragoutant, surtout quand on viens de se réveiller.

Le pire c’est que le petit ingrat ne voulait pas rester (en fait je pense que c’est plus son instinct qui lui disait de revenir au bercail). Donc je le laissa sortir de ma tente, il tenta tant bien que mal de rejoindre les sanitaires, le voyant galéré je le ramena ou je l’avais trouvé tout en sachant que si je le laissait là, il allait finir par mourir …
Je suis revenu à ma tente et peu après il y eut une grosse averse pendant un bon quart d’heure. Quand part la suite, je me rendis au sanitaire pour prendre ma douche matinale, ce qui devait arriver arriva, je vis son cadavre détrempé gisant à 1 mètre de là où je l’avais laissé 😥

Alors pourquoi je vous raconte cela, parce que je pense qu’il y a un parallèle entre le destin de ce petit oiseau et le mien. Je sais pertinemment que si moi aussi je tente de revenir par tous les moyens dans mon petit nid douillet qu’est la maison parentale je pense que je finirais comme lui sauf que ça ne sera pas les conditions climatiques qui m’achèveront mais plutôt les effets psychologiques de mes acouphènes qui auront atteint un seuil intolérable qui me poussera à mettre fin à mes jours.

@+ Jay