Des remèdes pires que le mal


« trop de médicament tue le médicament… »

Comme j’indiquais dans mon dernier article, j’ai développé une parasitose assez tenace dont je n’arrive pas à me débarrasser jusqu’à présent. Mon électrosensibilité me prenait déjà assez bien la tête, je n’avais vraiment pas besoin de ça en ce moment. Et pour ne pas changer, c’est encore une maladie atypique, bien que j’ai fait de nombreux tests, consulté de nombreux médecins, impossible de savoir ce que c’est, et donc le traitement adéquat restait encore inconnu…

Quand le corps médical ne sait pas ce que c’est, il y a deux options, soit, c’est l’abandon du patient alors qu’il restait des options comme l’endoscopie, il faut le rappeler, mais un médecin a une obligation de moyen… Ou encore que c’est psychosomatique et on file des anxiolytiques pour qu’il se calme un peu. Fin juillet, je me retrouve donc le bec dans l’eau, avec aucune solution médicamenteuse, des maux de tête et un état nauséeux qui laissent penser à un début de méningite parasitaire…

Comme un canard sans tête, je me suis mis à chercher des médicaments qui soient accessibles sans ordonnance et pourraient être efficace. Le Combantrin et le Fluvermal n’ayant pas fait leurs preuves, il ne me restait pas trop de solutions. Après quelques recherches, j’ai vu qu’il était possible de se procurer du Vermox sur Internet de façon légale et dont le principe actif est le Mebendazole . J’avais déjà fait une cure d’Abendazole pendant 3 jours durant 3 semaines. J’ai reproduit la posologie avec le Vermox mais d’une traite.

Mon état s’était amélioré, le transit intestinal était revenu à la normale, je n’avais plus de maux de tête, je pensais tenir le bon bout. Malheureusement à la fin de la cure, j’ai commencé à développer des effets secondaires, une irritation au niveau de la gorge et probablement un effet sur les reins. J’espérais juste que ça avait été assez suffisant pour dégager les squatteurs de mes intestins. Manque de chance, ça n’avait pas été suffisant et rebelote mon état se dégradait à nouveau.

La seule solution était de se procurer de l’Albendazole, le seul médicament qui avait réellement marché jusqu’à maintenant. Problème, c’est sur ordonnance et aucun médecin ne m’en prescris. À situation désespérée, solution désespérée, j’ai trouvé un site qui me mettait en relation avec des vendeurs indiens, j’en ai profité pour prendre de l’Ivermectine au cas où, de toute façon après ça, il n’existe plus grand-chose qui pourrait me sauver la mise…

Dès réception, j’ai fait une cure de 3 jours de 400mg d’Albendazole suivi de 3 jours 13mg d’Ivermectine mais j’ai arrêté de suite car j’ai commencé à avoir des symptômes assez curieux. Picotement au niveau des lèvres, blanchiment de celles-ci et par contre la paresthésie que j’avais d’habitude au niveau de la langue a disparu, de même pendant que mes problèmes de peau pendant une courte période ce qui n’est jamais arrivé sans action de ma part depuis plus de 30 ans. Pour avoir lu les notices des médicaments, j’avais une petite idée de ce que c’était et ça ne sentait vraiment pas bon : le syndrome de Lyell…

Le mois d’août ne fut pas de tout repos, mal aux poumons, les rougeurs sur le visage qui sont revenues en pire, les lèvres qui collent, les douleurs dentaires, les yeux qui piquent, une sensibilité à la lumière accrue et la vision troublée, et des troubles auditifs… Heureusement pour moi, c’est une version assez légère, j’ai quelques marques sur le corps, mais ce sont des petites tâches rougeâtres qui cicatrisent au bout d’un moment, ça aurait pu être beaucoup plus virulent, j’ai de la chance dans mon malheur. Pour les lèvres, j’ai mis du baume, pour les yeux, lavement au Dacudose et des gouttes de Thealose dans les yeux toutes les heures…

Heureusement que j’avais eu à peu près la même chose dans le cadre de mon électrosensibilité, quand j’avais changé la souris de mon ordinateur car l’ancienne était tombée en rad, j’avais commencé à avoir les mêmes symptômes, le liquide à la surface de l’œil était devenu sirupeux, là encore ça me piquait, la lumière de mon écran m’éclatait les yeux. J’avais été voir un ophtalmo qui m’avait fait cette prescription. Et le jour où j’ai compris que c’était la souris et opté pour un modèle basique, tout était revenu à la normale. Pour mes intrus intestinaux, je ne sais pour quelle raison, je n’ai plus eu de symptômes, pendant un temps, tout est parti, comme-ci eux aussi étaient impactés par ce syndrome…

Et peut être que ça va paraître bizarre, mais j’ai l’impression qu’il y a un lien entre mes problèmes d’ondes et ce syndrome, beaucoup de similitude au niveau des symptômes, le cas de la paresthésie est assez frappant, le comportement qui n’avait jamais été modifié depuis 2010 à complètement changé, se déplaçant au niveau de la mâchoire par exemple, le problème des yeux, les rougeurs au niveau de la peau, changement dans la perception des acouphènes, trop de choses qui peuvent laisser à penser que des mécanismes biologiques similaires sont à l’œuvre dans les deux cas, voir, et si les radiofréquences pouvaient être initiateurs de ces mécanismes biologiques, mais, dans une moindre mesure, étant donné que l’énergie transmise étant assez faible, mais seulement chez des personnes plus sensibles ?

Je n’aurais jamais de réponse à mes questions, le mois d’août se passa tant bien que mal, pensant que c’était l’Ivermectine la cause de mes derniers problèmes de santé, étant donné que c’est l’un des effets rapportés et vu mon transit complètement l’arrêt. J’ai repris 400mg d’Albendazole et devinez quoi, c’est lui la cause de tous mes soucis. J’ai relancé la machine alors que ça s’était calmé juste avant, paresthésie au niveau des mains, yeux qui brûlent, lèvres desséchées, et le pire dans tout ça, c’est que les parasites y sont sensibles. Le seul médicament qui marche est aussi celui qui me rend malade, comme on dit aux échecs, échec et mat.

Jérôme

PS : Il s’avère que par dépit, j’ai tenté de prendre 12mg d’Ivermectine, et là aussi, ça a réveillé le Lyell, mais dans une moindre mesure, la vision floue le matin, picotement dans la mâchoire. Il se pourrait bien que les médicaments indiens ne soient pas terrible du point de vue de la qualité. Deuxième solution, c’est que mon corps rejette toute médication…

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