Dans cet article je reviens sur ma petite escapade à Montpellier, il fait suite à mon article Concilier travail et électrosensibilité : part V – prelude ou j’avais répondu à une petite annonce pour un travail sur Montpellier dans l’espoir que mon état de santé s’améliore et que je puisse enfin vivre normalement.
Je devais commencer le lundi 7 novembre chez le client Pôle emploi en tant qu’analyste d’exploitation, j’avais décidé par précaution de partir le samedi 4 novembre pour avoir le dimanche pour prendre mes marques sur place. Je n’avais pas pris un hôtel dans une grande chaîne ni dans Montpellier même, car je savais que j’allais tombé au mieux près d’une zone d’activité ou au pire avec des antennes sur l’hôtel en lui même. Après plusieurs recherches (je décrirais comment j’ai procédé dans un autre article), je fini par me décider pour l’hôtel Le Milos à Castries qui est dans la l’agglomération Montpellierenne, d’un parce qu’il était pas trop loin du lieu de mon travail et parce qu’il était assez éloigné pour ne pas être dans une ZAC et donc subir potentiellement la pollution électromagnétique liée a ces lieux.
Je partie donc le samedi matin, je traversa la France quasiment d’une seul traite en passant par l’A75, Je fis juste un arrêt pour l’essence, toujours pour éviter de m’exposer, le trajet fut un peu monotone puisque finalement personne n’avais été intéressé pour faire du covoiturage, excepté une dame mais qui me faisait faire un détour. Seul le passage du viaduc de Millau égailla un peu la route, c’est toujours impressionnant de passer sur ce pont même si on voit pas grand chose, on ne peut que deviner la hauteur du vide qu’il y a en dessous.
J’arrivais sur les coups de 18h à l’hôtel, je fus agréablement surpris par l’hôtel, même si je l’avais déjà vu en photo, il reprenait un peu le style méditerranéen avec ses couleurs chaudes, il y avait même une piscine mais le temps s’y apprêtait pas trop même dans le sud …
La chambre était assez grande et tranchait avec le style extérieurs, c’était assez moderne, il y avait tous le confort, télé plate, kitchenette,frigo, climatiseur tout ce qu’il faut pour pourvoir vivre correctement sans être obligé de sortir pour manger.
Concernant ma problématique des ondes, il y avait malheureusement le wifi, mais mon téléphone indiquait 2 barres sur 3 ce qui voulait dire que l’émetteur n’était pas tout prêt et pour les antennes il captait 3 voir 2 barres sur 5 ce qui était pas mal, en même temps l’endroit est un peu perdu, il est à la périphérie de la ville de Castries.
Après m’être installé, je commença par faire des courses, puisqu’il fallait bien se nourrir, j’ai été au Leclerc du coin, je sais pas si c’est le fait qu’il y ait un pilonne ou trônes des antennes relais sur le parking, ou que celui-ci est recouvert de panneau solaire mais dans tous les cas mes picotements sont réapparues assez rapidement. J’ai fais mes courses rapidement mais par la suite je ne suis pas revenu car c’était pas le bon coin pour un électrosensible.
La première soirée se passa a peu près correctement, une petite gène au niveau de la figure mais assez légère pour que je n’y prête pas attention, je me coucha assez tôt le trajet ne fut pas de tout repos.
Dimanche matin, petit dej rapide, et la première chose que je voulais faire c’était d’inspecter mon lieu de travail, la SSII ne me l’avais pas indiqué mais je l’avais trouvé sur internet. Il ce trouvait a Castelnau-le-lez dans une zone d’activité, j’avais pris mon HF32D comme à mon habitude et je fus agréablement surpris puisque le cadran indiquais 1, c’est à dire qu’il n’y avait pas d’antennes relais qui émettait directement sur la zone ou qui provenait de la zone. Ça ne voulais pas dire qu’il n’y avais aucune onde puisque mon téléphone captait 3 barres mais c’était modéré pour une zone industrielle. Tout s’annonçait pour le mieux à première vue, je fis le tour du pâté de maison mais j’ai rien vu de spécial, le hic c’est qu’il y a deux entrées et la deuxième me resservait une petite surprise …
Après mon petit tour j’ai commencé à prospecter pour une location sur place, je regardais les annonces internet sur leboncoin, je situais les agences prêt de Castrie et le moins qu’on puisse dire c’est que de ce loger dans cette région ça revient vite assez cher …
Lundi, première journée de travail, j’ai rendez-vous avec le manager de la SSII que j’ai eu en contact par téléphone à 9h00, arrivé sur place, je rentre dans les locaux, je suis accueilli par son chef qui n’avais pas l’air d’être au courant de mon arrivée, ça commence bien…, je rencontre enfin le manager qui m’avait engagé, j’avais eu une sensation bizarre suite à mon embauche un peu cafouilleuse et elle va se confirmer à la suite de l’entretiens. Il me présenta la mission en général, les horaires, le domaine d’activité etc … Type assez sympa mais ayant un petit problème neurologique,étant donné que j’ai un peu les mêmes et c’est bien pour ça que j’ai identifier son problème. Toujours en train de chercher ses mots lorsqu’il parle, mémoire à court terme qui ne fonctionne pas très bien, désynchronisation des gestes et des paroles. En aucun cas je dirais que c’est lié aux ondes mais en tout cas il devrait consulter un neurologue mais comme j’ai assez de problèmes comme ça, j’irais pas m’aventurer à lui dire ce genre de chose surtout le premier jour et d’autant plus à un responsable direct …
Après son exposé de la mission et après avoir répondu à un questionnaire pour identifier les connaissances acquisent et celles que je vais devoir approfondir afin d’intégrer au mieux mon futur poste nous sommes parti chez le client.
La surprise que je n’avais pas vu lors de ma découverte de mon lieu de travail, c’était un pilonne moyenne tension qui était à une centaine de mètre des locaux du Pôle Emploi et comme le téléviseur à led me faisait le même effet que ce pilonne je me suis dit que la première semaine je vais pas pouvoir identifier si il est trop prêt ou pas.
Arrivé dans les locaux, nous faisons le tour des popotes, la SSII qui m’a embauché est bien implanté chez ce client, surtout dans mon domaine. Je rencontre mon responsable chez pôle emploi,un interne assez jeune à mon étonnement mais qui va se révéler très compétent et assez proche de ses équipes. Après avoir m’être présenté à tout les collaborateurs de mon employeur on m’indique un bureau. Dans celui-ci Je rencontre José, un collègue direct et deux indirect les deux Philippe. N’ayant aucun compte pour me connecter sur la production du client je vais dans un premier temps travaillé le matin avec José et l’après midi avec un autre collègue Jean. En effet le poste est en 2/8 et ils travaillent en alternance le matin ou le soir sans quasiment jamais ce voir ce qui est pas terrible pour le passage de consigne …
Je fais la connaissance donc de José, un informaticien d’une quarantaine d’année et qui m’avais pas l’air enchanté d’avoir un nouveau collègue. Je compris vite pourquoi, il souffre d’une paralysie du bras gauche et je sais qu’un handicapé n’aime pas trop voir de nouvelle personne car ils ont toujours l’impression qu’on les juge sur leur handicap. Étant donné que je vis un peu la même chose, mais moi avec mes problèmes de peau sur le visage, je savais qu’il fallait faire fi de son handicap et de le considérer comme une personne normal. Ça a payer, après une petite période assez froide, on s’est super bien entendu et je découvrit un joyeux bout-en-train qui faisait plein de petites blagounettes :). Il me présenta un peu le boulot et j’ai vite compris que ça allais être assez limité, même si ça demande pas mal de compétences, il y avait beaucoup de manipulations récurrentes excepté quand il faut analyser un problème sur les applicatifs et c’est la ou ça se complique puisqu’il y a deux productions qui cohabitent et faut pas se mélanger les pinceaux …
Arrivé à l’heure du déjeuner, je vais découvrir ma cantine pour la semaine, une cafétéria dans un centre commercial. On sera accompagné de Fabien mon responsable du coté client. C’est assez bon enfant, le courant passe pas trop mal même si à mon habitude j’étais un peu réservé, au niveau de la nourriture c’était correct et ça avait l’air frais.
Retour au boulot, la j’ai rencontré Jean, trentenaire assez sympa mais un peu réservé, j’ai passé l’après midi en doublon avec lui, j’avais bien l’impression cette histoire de doublon allais duré un certain temps puisque je n’avais pas de bureau, ni d’ordinateur pour travailler mais bon ce n’était que la première journée …
La journée s’est terminé, au niveau de mes problèmes de santé, ça s’était pas trop mal passé, j’ai ma gêne au niveau du visage qui était un peu présente mais sans plus.
Le soir néanmoins j’ai eu le contre-coup mes plaques rouges sur le visage sont réapparues, obligé de mettre de la crème Aderma pour atténuer les rougeurs et ma gêne était toujours présente au niveau du coté gauche de mon visage, je savais que j’allais être obligé de changer d’hôtel à cause d’une simple télé …
La semaine qui a suivi ressembla au premier jour, pas de compte pour travailler, pas de poste mais je me suis à peu prêt intégré, surtout avec mes deux collègues direct, beaucoup moins avec les deux autres Philippe, natif du Languedoc pour l’un d’entre eux, l’autre d’origine belge mais bien ancré dans la région m’ont bien fait comprendre que les parisiens n’étaient pas le bienvenue. Pas mal de réflexions du style que les parisiens piquaient le boulot des otoctones, qu’ils faisaient monté les prix de l’immobilier et encore d’autre dont je me souvient pas. A noter que si vous habitez au-dessus de Lyon, vous êtes considéré comme Parisien, bon à savoir si vous pensiez vous installer dans la région … Par contre pour ce qui est du boulot c’est une bonne brochette de feignant, l’un on lui a payé des formations oracle hors de prix pour … installer une application gps sur un portable, vous allez me dire que ça a rien avoir, vous auriez raison il touchait à tout sauf à ce qu’il devait faire. Quand il touchait à quelque chose … et ce sont pas les seuls, y en avait même qui refusait de faire leur travail sous prétexte qu’il ne voulait pas ouvrir certains outils, j’ai bien compris que j’étais passé dans le monde de l’assimilé fonctionnaire, c’est à vous dégoutter de payer des impôts, moi je m’enfou j’en paye plus :p. En revanche les prestas, eux ils faisaient tous le boulot que les internes ne voulaient pas faire ce qui fait qu’on se retrouvais avec des postes inintéressants avec des horaires de merde …
Pour ce qui est de mes problèmes de santé, j’ai eu le verdicts à la fin de la semaine, mes acouphènes avaient augmentés, mon visage me brûlait enfin mon corps me faisait bien comprendre que c’était pas encore le lieu ou je pouvais travaillé. Il fallait maintenant que je gère mon départ mais comme la semaine qui arrivait contenait un jours férié ça me ferais un break et ça me permettrais de prolongé mon séjour sur Montpellier pour voir si je prenais ou pas une location sur place et puis voir si je pourrais pas faire autre chose, le hic c’est que sur place y a pas trop de taf …
La semaine suivante je suis parti du Milos pour l’auberge du Bérange, j’avais trouvé cet hôtel lors des mes balades dans la région pour trouver une location. C’était pas trop cher pour le coin et surtout ils avaient une formule demi-pension qu’était pas mal. Par contre le cadre est peu plus froid que le premier hôtel, et puis les premiers jours on m’avait mis dans une chambre prêt de l’émetteur du wi-fi, j’ai demandé a ce qu’on me change de chambre et après c’était impec, ma gène au niveau du visage avait disparu le dimanche soir tout était revenu à la normal malgré la borne wifi, comme quoi c’était bien en partie à cause de la télé …
Si je peut pas trop recommandé cet hôtel pour ces chambres, en tout cas je peut le faire pour la nourriture qui était excellente, ils avaient un buffet énorme et c’était des plats locaux, c’était super bon 🙂
La deuxième semaine a été un peu plus intéressante, j’ai commencé à avoir mes comptes de connections et j’ai pu enfin me connecter sur la prod, j’ai pas fait grand chose quelques augmentations de Filesystem UNIX, de l’analyse d’incidents, un applicatif qui ne voulais pas démarré a cause de licence expiré, ce genre de truc. Ça m’avais permis de passé une semaine un peu plus mouvementé parce que la première avait été un peu chiante au niveau du boulot. Le rythme n’était pas violent, la qualité de vie dans cette boite était assez appréciable, surtout si vous êtes internes avec tous les avantages qu’ils doivent avoir …
En fin de semaine j’ai eu un rendez-vous avec le manager de la SSII pour faire un débriefing sur la mission, c’est la ou j’ai appris leur petite magouille : Normalement quand vous travailler en SSII pour des postes comme le mien vous êtes en régie, c’est à dire qu’il y a un contrat pour une personne mais il y a une limite a ce type de contrat, c’est qu’au bout de 3ans vous devez soit changer la personne, soit l’embauché. C’est pour cela que Pôle Emploi et ma SSII passe par des contrats de type forfait qui englobe tout un service ça leur enlève cette restriction et c’est comme ça que mon prédécesseur est resté presque 11 onze au même poste … Finalement a cette réunion, j’avais pas trop envie de dire que j’allais arrêté donc j’ai indiqué que tout se passais bien au manager et puis je suis repartis a mon poste.
La troisième et dernière semaine, assez courte due au fait que j’avais pausé 2 jours de congés pour me permettre d’aller voir le professeur Belpomme pour analyser mes examens de sangs et mon encephaloscan, petite anecdote le manager dont je disais qu’il avait un petit problème de concentration m’a appelé le mardi soir pour me dire qu’il avait eu un accident (ça faisait le deuxième en peu de temps) et qu’il faudrait que je le prenne en chemin car il n’avait plus de voiture :), ce fut la dernière fois que l’ai vu. Le mercredi au soir, après ma journée de travail, j’ai pris le chemin du retour chez moi, c’était assez pénible, cumulé une journée de travail et presque 7h de route derrière est assez éreintant, d’ailleurs heureusement que la douane avait fait un barrage routier sur L’A75 sur les coups de 1H du matin, ça m’avais un peu réveiller …
Après avoir vu le Professeur, que je raconte dans ce billet Entretiens Pr Belpomme n°2 : le non-sens j’étais un peu perdu, je savais plus qu’est-ce que j’allais faire. Le dimanche je suis parti pour Montpellier, j’ai eu un temps exécrable pendant le trajet j’ai jamais autant flippé on voyait pas à un mètre devant … Le lendemain je sais pas pourquoi j’ai pas pu me rendre à mon travail, j’ai fait une sorte de blocage psychologique, je suis resté jusqu’à 11H du matin à l’hôtel et puis je suis reparti sur Paris, ce fut un vrai calvaire, j’ai pas arrêté de pensé à la réaction de mes parents qui fut comme je le prévoyait assez froide, mon père avait déjà ranger mes affaires dans des cartons pour refaire ma chambre …
J’ai fait le mort pendant trois jours, je voulais pas évoqué mes problèmes de santé à mon travail et puis finalement j’ai écris ce mail à mon manager :
Bonjour,
Je sais pas trop par ou commencer concernant mon absence injustifié de ces dernier jours. Dans un premier temps je vous fait mes excuses pour ce manque de professionnalisme dont j’ai fait preuve cette semaine ce qui n’est pas dans mes habitudes. Mais les circonstances ont fait que lundi dernier j’ai eu comme un petit blocage psychologique a venir travailler due au rendez-vous que j’avais eu le jeudi dernier avec un spécialiste en maladie environnementale.
Je n’ai pas été totalement franc sur le fait que je n’ai pas travaillé pendant une bonne partie de l’année 2011, je suis atteint de SICEM, syndrome d’intolérance aux champs électromagnétique ou plus simplement électrosensible.
J’ai déclaré cette pathologie suite a une exposition prolongé a certainement une antenne relais lors de mon travail au GIE carte bancaire à La Défense, ma santé se dégrade plus ou moins rapidement si je m’expose trop longtemps aux champs électromagnétique, c’est d’ailleurs un peu pour cela que je voulais partir en province.
Le professeur que j’ai vue la semaine dernière à lourdement insisté sur le fait que si je m’exposait au champs électrique ou électromagnétique trop longtemps, je risquais certainement d’être atteint de la maladie d’ Alzheimer dans une dizaine d’années ce qui m’a un peu refroidie d’où le blocage de lundi dernier a venir travailler …
Je comprend que tout ceci peut vous paraître un peu déroutant mais c’est ma réalité, d’ailleurs vous pouvez corroborer ces informations avec mon dossier au pôle emploi ou j’ai indiqué la même chose à mon conseiller.
Pour la suite, je ne sais pas, de toute façon au bout de la première semaine mes symptômes ont commencé a réapparaître donc je n’aurais pas pu continuer bien longtemps au poste que j’occupais.Cordialement,
Jay
ps : veuillez présenter mes excuses à Jean et à José qui ont été des collègues exemplaires et je leur souhaite une bonne continuation.
et j’ai eu la réponse suivante :
Bonjour Jay,
Merci d’avoir donner de tes nouvelles.
J’espère que tu trouveras le bon compromis et la stabilité.
Seul le responsable aura les infos que tu m’a transmis. Je pense qu’il te contactera.Bon courage pour la suite.
Cordialement,
Mon manager
Finalement je suis revenu encore à la case départ, j’ai même pas gagné d’argent, tout est passé dans le budget hôtel, mais en même temps ce fut une bonne expérience, maintenant je sais qu’il va falloir soit que je change de voie, soit travailler à mon compte. il ne sert plus à rien que je continu à persister à essayer de travailler dans des société comme je l’ai fait actuellement. Encore faut-il trouver les idées mais même après un an je suis toujours sec, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte et c’est pas simple de trouver le bon filon surtout en ces moments de crise.
Jay, comme dit dans mon précédent commentaire, j’aimerai correspondre avec toi car je suis exactement dans la même situation (je viens de quitte mon emploi de consultant informatique après moult persévérance mais là plus possible…) et je cherche un lieu de vie (et un emploi) sans wifi/DECT/portable à proximité.
pour l’emploi j’ai dans l’idée de le créer, pour le lieu de vie par contre j’ai besoin de monde, et ceux que j’ai rencon (Paristrés pour l’instant sont trop atteints (cas extrèmes avec de plus moral à zéro et plus envie de tenter quoique ce soit). Je suis dans le sud et ici les colocations dans les grandes villas sont fréquentes car elles permettent de garder assez d’intimité. Je ne suis pas contre bouger non plus (Paris me manque, mais aimerais-je toujours paris quand le champ y aura augmenté ? car la mairie ne renouvelle pas sa limite d’exposition), par contre je ne veux pas m’isoler et donc tant que je vis seul je reste près des amis…
J’aimerai également créer une association pour le logement et l’emploi des electrosensibles (avec d’autres electrosensibles ?) car les lieux de travail possibles existent mais il faudrait les répertorier, créer un réseau pour pouvoir rester intègrés dans la société malgré ce handicap qui n’est pour l’instant pas pris en charge par les associations classiques que j’ai contacté sans succès. De même si j’arrive à gagner de l’argent un jour j’aimerai créer des lieux de refuges, des maisons « safes » (même en location, il y a encore des gens qui ne mettent pas de wifi chez eux…)
Enfin, bien qu’ayant déjà quitté l’entreprise, j’apprends que je peux demander à être reconnu travailleur handicapé, probablement avec succès car mon médecin du travail m’a déclaré inapte à cause de l’electrosensibilité, et tu devrais donc surement faire la demande.
Bonne continuation.
P.
pardon pour la coquille qui a bousillé l’une de mes phrases…Et un ajout parceque c’était pas clair : l’association, c’est du long terme, mais mon contact là c’est pour voir si on peut pas faire quelque chose ensemble pour le court terme pour nous, et dans le cas contraire échanger nos expériences me fera du bien pour conserver courage et motivation 🙂
Hello Philippe, comme je t’ai dis pour la correspondance y a pas de soucis tant que j’aurais internet parce qu’il va sûrement falloir que je déménage dans les jours qui viennent sous peine de pété un câble à cause des mes acouphènes qui augmentent.
Pour ce qui est d’une assoce, j’avais aussi pensé à un hébergement, ou plutôt un hôtel « sans onde » fait entre autre pour les éléctrosensibles mais pas que pour eux. Je pense clairement que certaines pathologies qui sont dites liées au stress par la médecine classique ne sont que la résultante d’une sur-exposition aux ondes. Ça permettrait à ces gens de comprendre leurs problèmes et de pouvoir se prémunir de ce qu’il leur gâche la vie au quotidien.
Donc à voir si le projet pourrais être réalisable, mais ça va demandé un investissement important tant financier que personnel …
@+ Jay
Exactement mon projet (pour le « pas que » : l’idée sera d’accueillir tout ceux qui ont besoin de se reconstruire, sachant que si c’est ok pour un sensible ça devrait l’etre pour un non sensible…). Il faut savoir qu’à Paris il reste encore des adresse peu exposés et des hôtels sans wifi.
Ecris moi en perso ça évitera de polluer ici et surtout je me connecte uniquement pour mes mails car je suis en bas débit…
Mes acouphènes également augmentent, pour ça sache toutefois qu’il y a des traitements médicamenteux qui marchent bien (a été fait chez moi en restant sous exposition, car on avait pas faire le lien, et ben les médocs marchent quand même).
Enfin dis moi si tu es interessé pour qu’on trouve un solution de logement ensemble (pour l’instant je suis toutefois logé avec pour seule exposition un DECT).
++
P.
Bonjour,
Je vis ça depuis 2 et demi concernant le travail. J’ai 42 et je travaillais en bureau d’études mais malheureusement j’ai été licencié à cause des ondes que je ne supportais plus. Depuis c’est la galère, 6 mois après mon licenciement j’ai travaillé 2 mois demi en intérim dans une société qui souhaitait m’embaucher mais se fût 2 mois et demi de supplice, maux de tête et vertiges. Ensuite au bout d’un an et demi, je me suis laisser tenter par un poste en BE mais j’y suis resté qu’une journée, quelle frustration et de colère lorsque j’ai dû annoncer à mon supérieur que je m’étais un terme à notre collaboration à cause de problèmes de santé, sans rentrer dans les détails. Actuellement il me reste 2 mois de chômage après plus rien, je ne sais plus quoi faire car je ne peux plus travailler, car il y a des ondes partout. c’est la déprime, le goût à plus rien, plus de joie mais plus de peine non plus car je ne ressens plus rien, le brouillard. Voilà où nous en sommes, nous les électros. C’est un génocide masqué, on nous laisse mourir à petit feu, aucune reconnaissance.
@+
Pascal
Rebonjour,
sans nouvelles, je donne des news :
le projet d’association dans le 06 avance, ayant avec des contacts de non-sensibles interessés (un vrai plus, car entre electrosensibles soyons honnêtes c’est la galère…).
nouvelles sur demande 🙂
Philippe.