Figaro santé et les ondes : le retour des cornichons…

Bien évidemment je ne parle pas de la journaliste du site Figaro Santé, membre de l’Association des journalistes scientifiques, Cécile Thibert, ni du scientifique Sébastien Point, membre de l’AFIS et président de la SFRP, mais du sophisme induit qui vise à comparer les cornichons et les radiofréquences sur les risques de cancer…

AFIS : Association française pour l’information scientifique – pseudo-sciences.org
SFRP : Société Française de Radioprotection – sfrp.asso.fr

Quand le sujet des ondes est traité dans les médias mainstream, on ne sait jamais s’il sera traité impartialement ou au contraire avec un parti pris plus ou moins assumé. Et la participation de certains scientifiques se réclamant de la Science (la vraie, pas la fausse) rend encore la tâche plus ardue mais certains arguments qui reviennent comme un leitmotiv ne laissent au final que peu d’ambiguïté sur la chose, et le coup des cornichons en est symptomatique.

C’est donc un article du site Figaro Santé[1] qui vient d’être publié et qui va s’atteler à faire la lumière sur la question des dangers des ondes électromagnétiques de type radiofréquence et de répondre à la question : faut-il avoir peur des ondes ? Pour aider la journaliste dans sa mission, elle va s’appuyer sur deux scientifiques, le biologiste Yves Le Dréan, enseignant-chercheur à l’IRSET[2], membre du groupe de travail sur cette question au sein de l’agence sanitaire française[3], l’ANSES, et le physicien Sébastien Point employé par Eaton Corporation[4], président de la SFRP et membre du comité de rédaction de l’AFIS[5].

Après un préambule qui montre que l’on est entouré d’ondes par les différents objets du quotidien et que des inquiétudes sont apparues à ce sujet, ce qui se traduirait par le fleurissement du marché des protections anti-onde, on rentre dans le vif du sujet avec l’explication « scientifique » de la dangerosité des différents type d’ondes. C’est à partir de ce moment que ça va se gâter puisque l’on va tomber dans la dualité des ondes ionisantes et non ionisantes…

Ondes non-ionisantes : Bien / Ondes ionisantes : Pas bien

Les ondes électromagnétiques ont été segmentées en deux groupes selon leurs fréquences, les ondes dites ionisantes, qui ont la particularité de transporter assez d’énergie pour arracher des électrons aux atomes lorsqu’elles traversent la matière, ce qui peut engendrer des cancers chez les êtres vivants. Et dans l’autre groupe, on retrouve les ondes non-ionisantes, dont la fréquence est plus faible, et qui n’ont pas cette capacité mais en revanche certaines, à partir d’un certain niveau de puissance, peuvent engendrer une friction des molécules d’eau et provoquer un effet thermique, c’est le cas des radiofréquences.

L’article met bien en relief cette différence, mais lorsqu’il laisse entendre que plus on descend dans les fréquences, en l’occurrence dans le spectre de la lumière visible et des infrarouges, plus les ondes seraient inoffensives. Je vous laisse donc mettre votre main dans la flamme d’une bougie (rayon infrarouge) pour comprendre que ça peut aussi avoir des répercussions sur les tissus biologiques. L’article ne prend tout simplement pas en compte les paramètres de temps et d’énergie accumulée par les tissus engendrés par ces ondes sans parler des Ultra-violets qui sont indéniablement cancérogènes par le biais d’un effet biologique[6].

Le raisonnement de l’article se déroule assez logiquement, quand on descend dans le spectre des radiofréquences, « on limite encore à priori les risques ». Et quand l’article parle de risque, c’est sous-entendu le risque cancérogène car quand Il est indiqué que l’énergie associée à ces ondes n’est pas suffisante pour abîmer les tissus », mais est « suffisante pour faire vibrer les molécules d’eau », une brûlure par micro-onde abîme bien les tissus[7], d’ailleurs le risque est bien évoqué dans le cas où l’on serait trop proche d’une antenne relais. Mais là n’est pas la question, le but de cette partie est tout simplement d’assimiler le risque cancérogène aux seules fréquences ionisantes pour dédouaner les radiofréquences. Mais de toute façon ce n’est pas grave, on a des super normes qui nous protègent.

Crédit photo : wikiversity.org – Ploufandsplash

Des normes drastiques, sérieux ?

Concernant l’exposition aux rayonnements électromagnétiques issue de la téléphonie mobile, c’est la norme du Débit d’Absorption Spécifique, aussi connu sous le nom de DAS, qui les encadre. Il existe plusieurs types de DAS, le DAS corps entier qui s’applique aux infrastructures comme les antennes-relais et qui est généralement exprimé en Volt par mètre (V/m). Et les DAS locaux qui eux concernent les expositions près du corps engendrées par les différents terminaux qui utilisent des technologies sans-fil comme les téléphones portables ou les tablettes et qui sont exprimés en Watt par kilogramme (W/kg). Il existe des seuils d’exposition différents concernant ces DAS localisés, l’un concerne la tête et le tronc et qui est fixé à 2W/kg, et celui qui concerne uniquement les membres dont la limite est à 4W/kg.

Alors est-ce que ces normes[8] sont-elles vraiment drastiques ? Officiellement oui car un facteur de sécurité de 50 par rapport à l’effet thermique a été appliqué. Mais si on regarde dans les détails, comme avec le DAS local où il fut un temps pas si lointain (avril 2016) où ce n’était pas vraiment le cas[9]. Les industriels avaient la possibilité d’effectuer les mesures avec une distance de tolérance, jusqu’à 25 mm entre le portable et le mannequin de test dans le cadre du DAS tronc. Quand on sait que l’exposition est inversement proportionnelle au carré de la distance de la source, pour faire court, plus vous éloignez le téléphone de votre corps, plus votre exposition diminue drastiquement et dans le cadre du modèle de mesure, plus le DAS devient faible.

D’ailleurs, l’agence nationale des fréquences (ANFR) a publié une partie des mesures DAS des téléphones sur le marché, dont certaines à même le corps[10] suite en partie à l’action du Docteur Marc Arazi dans le cadre du scandale du Phonegate[11]. De plus cette agence a dû retirer de la vente certains portables comme le NEFFOS X1 TP902 de TP-LINK qui dépassait la norme du DAS [12]. Mais même à l’heure actuelle, il existe une distance de 5 mm qui est autorisée ce qui fait que la limite des 2W/kg qui devrait nous protéger des effets thermiques peut être légalement dépassée.

Et pour la petite histoire, vous voulez savoir comment la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) a établi cette norme des 2W/kg ? c’est assez simple, vous exposez des animaux aux radiofréquences pendant quelques dizaines de minutes et quand à un certain seuil il y a un changement comportemental ou une baisse des performances dans des travaux prédéfinis[13,14,15], c’est qu’il y a un effet positif (supposé thermique) puisque accompagné d’une augmentation du corps de plus de 1°. C’est comme ça que les scientifiques en ont conclu qu’aux environs de 4W/kg (corps entier), ce n’était pas top pour la santé à court terme. Ensuite, ils ont adopté une marge de sécurité, un peu au doigt mouillé, et ils ont estimé que 2W/kg localement sur une période maximale de 6 minutes, ça semblait pas mal et voilà une norme sur des études qui datent des années 80 pour des dispositifs qui n’existaient pas encore à l’époque…

Concernant les antennes-relais, les normes sont donc exprimées en volt par mètre et varient selon les fréquences, la norme limite d’exposition est comprise entre 28 à 61 V/m. Selon le biologiste Yves le Dréan, l’exposition constatée « varie de 1 à 5% du maximum autorisé ». Si les normes étaient réellement si drastiques, on peut se demander pourquoi l’industrie des télécommunications ne les exploite pas à fond. Mais surtout, ce que ne dit pas ce biologiste, c’est que selon les rapports annuels de l’ANFR, il a été constaté des points atypiques, des zones où l’exposition est beaucoup plus importante[16], et c’est normal car grâce à ces normes « drastiques », l’industrie peut ajuster la puissance de ses émetteurs afin de maximiser la portée et donc avoir un coût d’infrastructure moindre (moins d’antennes), elles sont donc clairement laxistes… Mais de toute façon ce n’est pas grave, ça pose aucun souci de santé.

Notabene : pour rappel, le conseil de l’Europe a adopté un texte en 2011 qui recommandait « de fixer un seuil de prévention pour les niveaux d’exposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, conformément au principe de précaution, ne dépassant pas 0,6 volt par mètre, et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre[17] », mais ça devait être un peu trop drastique…

Ondes et santé, les cornichons à la rescousse

Pour les deux chercheurs, la question des ondes électromagnétiques issues de la téléphonie mobile sur la santé a été assez approfondie et bien sûr les résultats de cette recherche sont plutôt « rassurants ». Et quand bien même certaines études auraient mis en évidence des effets biologiques, elles n’auraient pas pu être répliquées. Sauf que certaines études ont été financées par les industriels et il a été démontré que « les études financées par l’industrie sont moins susceptibles de suggérer des effets sur la santé »[18]. Petite illustration, la réplication des travaux du professeur Bastide[19] qui démontraient un effet des ondes sur les embryons de poulet, ils avaient été répliqués avec succès[20] mais l’interprétation des résultats avait écarté un effet non thermique des ondes, inutile de vous dire que c’était financé par l’industrie… (et chaperonné par un membre de la SFRP et de l’ICNIRP, le professeur De Seze… oups)

Le problème quand on essaye de chouchouter les ondes, c’est quand on commence à évoquer le classement des radiofréquences dans le groupe 2B, comme cancérogène « possible »[21], par l’organisation mondiale de la santé (OMS) et plus précisément par l’une de ses branches, le centre de recherche internationale sur le cancer (CIRC). Car malgré des études épidémiologiques « rassurantes », l’étude interphone[22] avait relevé une augmentation de la probabilité du risque de développer un cancer pour les plus grands consommateurs de téléphonie mobile. Dans ces cas-là, la technique pour affaiblir l’argument c’est de comparer les ondes à un autre agent évalué dans le même groupe et qui paraît bien inoffensif pour la population, les cornichons sont tout trouvés pour cette tâche.

La classification de l’OMS repose sur le niveau de preuve de la dangerosité et non la dangerosité en elle-même des agents. Du coup, quand cet argument est avancé tel quel, il est possible de faire l’amalgame et ainsi se laisser berner par ce genre de sophisme induit. Par exemple, la viande transformée et le plutonium 239 sont dans le même groupe 1 et pourtant on comprend bien qu’une comparaison entre les deux serait un poil farfelue[23]. Ce qui pose question quant à l’impartialité de cet article puisque la première a avoir utilisé ce type d’argumentation était la Fédération Française des Télécoms qui l’avait employée lors de la déclaration du classement des ondes par l’OMS en 2011[24]. Repris par la suite par un article[25] à charge de Que Choisir qui visait à décrédibiliser les associations anti-ondes et par là même, peser sur les débats législatifs sur la loi Abeille[26]… (et dont l’auteur, le journaliste Erwan Seznec, a fini au comité de rédaction de l’AFIS[4].) Ironie du sort, cet article intervient juste après la publication du rapport final du NTP qui montre un effet cancérogène des radiofréquences[27].

« Pas de catastrophe sanitaire en vue », rien n’est moins sur…

Il va de soi pour Sébastien Point de la SFRP, les données scientifiques sont rassurantes que ça soit pour les études épidémiologiques ou les études biologiques tout en citant l’AFIS. On évitera bien sûr de citer les études du professeur Hardell[28,29], ni l’étude CERENAT[30], qui renforcent les preuves épidémiologiques du risque de tumeur au cerveau. Et encore moins l’étude d’ampleur américaine du NTP qui précise encore plus ce risque cancérogène, dont un panel d’expert a déclaré qu’il y avait la présence de preuves évidentes de risque de cancer en ce qui concerne les Schwannomes du cœur chez le rat mâle[31]. Le même type de cancer que dans les schwannomes vestibulaires, aussi appelés neurinomes acoustiques, et que l’on retrouve aussi chez les gros consommateurs de téléphonie mobile dans certaines études épidémiologiques.

Pour parachever le tableau assez « réconfortant » de la question des ondes électromagnétiques, l’article va finalement évoquer la question des électrosensibles, les personnes qui se disent malade des ondes et dont je suis devenu officiellement membre depuis 2010. Sur ce sujet, le scientifique de la SFRP va s’appuyer sur le dernier rapport de l’ANSES[32] qui considère que les symptômes des malades étaient réels, mais non corrélés avec les ondes, sauf que la majorité des études de provocation sur lesquelles l’agence sanitaire se repose, ne se basent que sur la détection à très court terme et d’un type réduit de radiofréquences, et non l’objectivation des symptômes et leurs corrélations dans le temps avec l’exposition, par analogie, c’est comme-ci vous ne pourriez pas avoir de coup de soleil parce que vous seriez incapable de dire quand votre seuil de tolérance aux UV a été dépassé.

Ce type de propagande n’est pas nouveau, et il semble que le site de l’AFIS, dont le scientifique de la SFRP est membre du comité de rédaction, ne soit pas assez suffisant pour propager la bonne parole. Lors du rapport intermédiaire du NTP, nous avions eu droit à un article sur Atlantico.fr[33], quand un électrosensible avait fait reconnaître un malaise comme accident du travail par la justice, un petit article sur LinkedIn[34] et il ne fait que peu de mystère que cet article soit lié à la sortie du rapport du NTP. On voit bien la stratégie d’occupation de l’espace médiatique depuis un certain temps mais ce qui m’interloque le plus, c’est que ces scientifiques n’ont pas l’air d’avoir conscience que si d’aventure l’effet sanitaire se concrétise, l’histoire les cataloguera comme responsable d’avoir fait l’apologie d’une technologie mortifère imposée à des populations à une échelle encore jamais vue…

@+ Jay

1. Figaro santé – Santé: faut-il avoir peur des ondes électromagnétiques? : http://sante.lefigaro.fr/article/sante-faut-il-avoir-peur-des-ondes-electromagnetiques-/
2. Profil d’Yves le Dréan – IRSET.org – https://www.irset.org/interlocuteurs/le-drean-yves-0
3. Composition des groupes de travail (GT) et groupes d’expertise collective d’urgence (GECU) – anses.fr – https://www.anses.fr/fr/content/composition-des-groupes-de-travail-gt-et-groupes-dexpertise-collective-durgence-gecu
4. Profil Viadeo de Sébastien Point – viadeo.com – http://fr.viadeo.com/fr/profile/sebastien.point2
5. Comité de rédaction de l’AFIS – pseudo-sciences.org – https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article313
6. Comment les UV A modifient l’ADN – pourlascience.fr – https://www.pourlascience.fr/sd/chimie/comment-les-uv-a-modifient-ladn-10904.php
7. Brûlure par micro-onde – Wikipédia.org (Anglais) – https://en.wikipedia.org/wiki/Microwave_burn
8. Normes de l’ICNIRP -ICNIRP.org – https://www.icnirp.org/cms/upload/publications/ICNIRPemfgdl.pdf
9. DAS, la fin de l’illusion – electrosensible.info – https://electrosensible.info/2017/06/25/das-vers-la-fin-de-lillusion/
10. Mesures des DAS de 499 téléphones portables – anfr.fr – https://data.anfr.fr/explore/dataset/das-telephonie-mobile/?disjunctive.marque&disjunctive.modele
11. Site de l’association du Docteur Marc Arazi – phonegatealert.org – https://www.phonegatealert.org/
12. NEFFOS X1 TP902 : Retrait de commercialisation du téléphone – anfr.fr – https://www.anfr.fr/toutes-les-actualites/actualites/telephone-neffos-x1-tp902/
13. Stern et al. 1979 – Microwaves: effect on thermoregulatory behavior in rats. – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/505008
14. Adair and Adams 1980 – Microwaves modify thermoregulatory behavior in squirrel monkey – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7284012
15. Lorge and Ezell 1980 – Observing-responses of rats exposed to 1.28- and 5.62-GHz microwaves – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7284023
16. Premier rapport de l’ANFR sur les points atypiques – electrosensible.info – https://electrosensible.info/2018/01/01/anfr-premier-rapport-sur-les-points-atypiques/
17. Résolution 1815 de 2011 de l’assemblée parlementaire européen – assembly.coe.int – http://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-XML2HTML-fr.asp?fileid=17994&
18. Sources de financement et études expérimentales sur les effets sur la santé du téléphone mobile : Mise à jour d’une revue systématique – https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1631070510001465
19. Toxicologic Study of Electromagnetic Radiation Emitted by Television and Video Display Screens and Cellular Telephones on Chickens and Mice – doi.org – https://doi.org/10.1177/1420326X0101000503
20. Effects of exposing chicken eggs to a cell phone in « call » position over the entire incubation period – nih.gov – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18255134
21. Le CIRC classe les champs électromagnétiques des radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » – iarc.fr – http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2011/pdfs/pr208_F.pdf
22. Brain tumour risk in relation to mobile telephone use: results of the INTERPHONE international case-control study – nih.gov – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20483835
23. Liste des cancérogènes du groupe 1 du CIRC – Wikipédia.org – https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_canc%C3%A9rog%C3%A8nes_du_groupe_1_du_CIRC
24. Portables dangereux? La Fédération des télécoms conteste – youtube.com – https://www.youtube.com/watch?v=hGdkRP6GlgE
25. Erwan Seznec et les ondes : ce faiseur de mauvaises opinions – electrosensible.info – https://electrosensible.info/2015/01/04/erwan-seznec-et-les-ondes-ce-faiseur-de-mauvaises-opinions/
26. PPL 1635 : La député Laurence Abeille en remet une couche – electrosensible.info – https://electrosensible.info/2013/12/16/la-depute-laurence-abeille-en-remet-une-couche/
27. Étude du NTP : rapport final – electrosensible.info – https://electrosensible.info/2018/11/03/etude-du-ntp-le-rapport-final/
28. Case-control study of the association between malignant brain tumours diagnosed between 2007 and 2009 and mobile and cordless phone use – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25466607
29. Use of mobile phones and cordless phones is associated with increased risk for glioma and acoustic neuroma – nih.gov – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23261330
30. Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control study – nih.gov – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24816517
31. Actions from Peer Review of the Draft NTP Technical Reports on Cell Phone Radiofrequency Radiation – nih.gov – https://ntp.niehs.nih.gov/ntp/about_ntp/trpanel/2018/march/actions20180328_508.pdf
32. Hypersensibilité électromagnétique ou intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques – ANSES – https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011SA0150Ra.pdf
33. Lien entre cancers et téléphones portables : la communication tendancieuse qui s’est organisée autour du rapport américain sur les ondes électro-magnétiques – Altantico.fr – https://www.atlantico.fr/decryptage/2730285/lien-entre-cancers-et-telephones-portables-la-communication-tendancieuse-qui-s-est-organisee-autour-du-rapport-americain-sur-les-ondes-electro-magnetiques-anne-perrin
34. Médiatisation d’un jugement en faveur d’un électrosensible : à qui profite vraiment le buzz ? – linkedin.com – https://www.linkedin.com/pulse/m%C3%A9diatisation-dun-jugement-en-faveur-%C3%A9lectrosensible-%C3%A0-souques/

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